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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 00:09

Profitant de la farniente estivale, je revois en details la filmographie du grand ( dans tous les sens du terme ) Clint Eastwood.  L'acteur a ( entre autres ) des origines irlandaises. Dans son film " million dollar baby", Eastwood, qui joue le rôle de Frankie, l'entraineur d'une boxeuse, Maggie, lit en gaelique des passages  des poèmes de  W.B Yeats ( dans la vraie vie Eastwood est un fervent admirateur de ce poète). Sur le peignoir deMaggie, il a fait broder en irlandais un mot  dont le sens est très symbolique " Mo chuisle" qui signifie litteralement " les pulsations de mon coeur", mais peut aussi vouloir dire de façon plus générale " mon amour"...
pas beau tout ça ?




Donc, l'occasion de faire croiser  les chemins de Clint Eastwood et l'Irlande est opportune, et pour célébrer ceci en musique, voici un hommage composé de photos de ses films et de la musique des Pogues. Délicieux cocktail à siroter en revoyant l'homme des hautes plaines"...


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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 22:10

The Van est un film britannico-irlandais de Stephen Frears sorti en 1996, basé sur un roman de Paddy Doyle. Dans le sillage de la folie engendrée par le parcours de l'équipe d'Irlande de football lors de la Coupe du monde de football de 1990, des chomeurs de Dublin mettent en place un commerce ambulant de sandwiches dans un "Van".






synopsis

Novembre 1989. Bimbo Reeves, ouvrier boulanger, vient d'etre licencié. Comme chaque soir, il rejoint ses copains au pub de Barrytown, dans la banlieue nord de Dublin et, contrairement à eux, chomeurs de longue durée, se met immédiatement en quète d'un travail. C'est alors qu'une idée germe dans sa tête : acheter avec ses indemnités un van pour vendre des fish and chips. Avec Larry, son plus vieil ami, ils se mettent en quete de la camionnette ideale, la dénichent et ramenent triomphalement le van crasseux et sans moteur à la maison...


à propos du romancier : Roddy Doyle

Roddy Doyle naît à Dublin en 1958 et grandit à Kilbarrack, quartier populaire dans le nord de Dublin. Après des études à l’University College de Dublin, il enseigne la géographie et l’anglais dans une école du nord de Dublin à partir de 1979. Parallèlement, il écrit son premier roman, The Commitments, l’histoire d’un groupe de dublinois qui décide de former un groupe de musique soul. Le roman, publié en 1987, est salué par la critique. Encouragé par le succès de ce premier roman, Roddy Doyle écrit deux nouveaux tomes, qui compléteront la trilogie de Barrytown : The Snapper (1990) et The Van (1991). Cette trilogie aura un succès populaire énorme en Irlande et sera adaptée au cinéma par Alan Parker (The Commitments, 1991) et Stephen Frears (The Snapper, 1993 ; The Van, 1996), consacrant mondialement le jeune écrivain irlandais. Cette trilogie, qui relate la saga de la famille Rabbite, famille des quartiers populaires de Dublin, inspirée par la vie personnelle de Roddy Doyle, impose le style Roddy Doyle : un humour corrosif, un style cru, s’appuyant sur la culture orale des quartiers populaires de Dublin. C’est ce style qui est récompensé en 1993, quand Roddy Doyle reçoit le Booker Prize en 1993 pour le délicieux roman Paddy Clarke Ha Ha Ha. Roddy Doyle abandonne alors l’enseignement et se consacre entièrement à l’écriture.  En 1999, il entame une nouvelle trilogie historique en publiant La légende d’Henry Smart, saga de l’indépendance irlandaise à travers la biographie d’un jeune homme embarqué dans l’insurrection de Pâques en 1916.




 The commitments, l'une des plus célèbres adaptations ciné dun roman de Doyle par Alan Parker 

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 10:29

La Fille de Ryan (Ryan's Daughter) est un film britannique réalisé par David Lean, sorti en 1970 avec Robert Mitchum et Sarah iles dans les rôles principaux.

En 1916, dans le petit village de Kirrary (Péninsule de Dingle,Irlande), la fille du propriétaire de la taverne, Rosy, épouse Charles Shaughnessy, le maître d'école, son aîné de quinze ans… Malheureusement, dès les premiers jours du mariage, son mari, bien qu'amoureux, ne lui donne pas les satisfactions que Rosy est en droit d'attendre. Déçue, Rosy entame une liaison occulte avec le major Randolph Doryan venu prendre le commandement d'une garnison de la région.Mais 1916, c'est également l'année de l’Insurrection de Pâques à Dublin contre l'« occupant » anglais…



David Lean prend plaisir à mettre en scène les immenses plages irlandaises ainsi que la nature dans tous ses états. Un pur régal visuel et une vision très photographique. Certes, le film est peu long  ( 3heures ) mais c’est pour mieux pénétrer l’atmosphère désolée et pesante des lieux, les longs silences des amants maudits, les mensonges du père, le déchaînement d’une foule en colère. Robert Mitchum en mari maussade, Trevor Howard en curé infatigable et John Mills en quasimodo irlandais sont excellents.

File:RyansDaughterbeach.jpg
Slea Head, la plage de la péninsule de Dingle qui sert de décor au film

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 10:26



The Snapper est une comédie réalisée en 1993 par Stephen Frears d'après le roman éponyme de Roddy Doyle. Elle entre dans la série de ses films consacrés à l'Irlande. Il y fera de nouveau incursion quelques années plus tard avec son film Liam, immersion dans le quotidien d'une famille irlandaise de Liverpool, qui touchée par la crise des années 30 se tourne vers le fascisme. Puis en 1998 avec le film " the van" il depeint les difficultés economique d'une famille irlandaise décidé  à se lancé dans le commerce des " fish & chips" au moyen d"une roulotte. Frears à travers ces films, confirme son role de cineaste social attaché  à defendre une vision chaleureuse et neanmoin srealiste des plus démunis. Il a contribué  à attirer l'attention dans les années 90 sur une Irlande en plein boulversement. Entre tradition et modernité.



Au début des années 90 en Irlande, Sharon Curley, vingt ans, vit avec sa famille bruyante mais unie dans un quartier populaire. Elle annonce sa grossesse mais refuse obstinément de révéler le nom du père. La famille s'accommode assez bien de la situation jusqu'à ce que la rumeur attribue la paternité du bébé à venir à un voisin d'âge mûr, marié et père d'une bonne amie de Sharon. Sharon a bien du mal à démentir et l'on voit en flash-back la "conception" lors d'une fête trop arrosée avec le fameux voisin. Quelques semaines de tension familiale ( chacun défendant l'honneur de Sharon à coups de poing ) s'ensuivront jusqu'à ce que la famille se réunisse autour du "moutard" ( "snapper" en anglais ).

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 16:29

 

Barry Lyndon est un film réalisé par Stanley Kubrick en 1975, d'après le roman de William Makepeace Thackeray Les mémoires de Barry Lyndon.

L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans et dépeint le destin d'un jeune intriguant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité, à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.

Tourné entièrement en décors d’époque (à Castle Howard notamment, une grande résidence baroque située dans le Yorkshire) et en lumière naturelle (à la bougie, pour les scènes de nuit ou d'intérieur), grâce à des objectifs de caméra très lumineux (bricolage d'une caméra Mitchell BNC, déjà utilisée pour Orange mécanique et qui est sacrifiée pour l'occasion puisque elle subit des modifications irréversibles afin de la rendre compatible avec un objectif fourni par la NASA, et au traitement spécial des pellicules, ce film bénéficie d'une photographie exceptionnelle, véritable prouesse technique qui lui confère une esthétique plutôt sombre et très particulière, tout à fait dans le ton de l'histoire et des peintures de genre de l'époque. Ce qui donne ceci :

        


C'était ce que désirait Kubrick, qui voulait réaliser un documentaire qui se serait passé au XVIIIe siècle. Le film ne fut pas tourné en Irlande, mais il est  aussi resté célèbre pour cet air traditionnel interprété par le groupe irlandais les chieftains et que tout le monde a en tête :




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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 21:49

Le cheval venu de la mer (Into the west) est un film irlandais de Mike Newell tourné en 1992 et sorti en 1994 en France. Le scénario a été écrit par Jim Sheridan, d’après le roman de Michael Pearce.

Ce film relate avec brio la vie des nomades irlandais, les Travellers ou "tinkers", rejetés par la société irlandaise actuelle. Ce sont en fait les paysans sans terre, descendants des colons pauvres que Cromwell installa au moyen age en Irlande. Chassés par les grands proprietaires et colons anglais, lors de la famine de 1846, ils se virent depuis lors condamnés à l'errance et vivent en marge, souvent confrontés  à l'alcoolisme et la consanguinité.  Victimes de racisme et d'ostracisme en Irlande, on les assimile volontiers à des " gitans". Ce qu'ils ne sont pas, puisque ce sont des irlandais de souche. Leur surnom de " tinkers" vient du fait qu'ils recyclent les boites de métal en fer blanc et vivent souvent de cela uniquement dans un etat de pauvreté absolue  à la périphérie des villes ou des villages.





Résumé du film :

Papa Reilly est un tinker, un nomade irlandais qui décide de se sédentariser dans la banlieue de Dublin au décès de sa femme. Alcoolique, il vit dans une grande pauvreté avec ses deux fils, Ossie et Tito. Un jour, Ward, son beau-père resté nomade et vivant comme le reste de la famille dans une caravane, arrive, accompagné d' un cheval blanc nommé Tír na nÓg ( Terre de l'éternelle jeunesse en gaélique) qui est selon lui plus qu’un animal...

Les enfants, dont un est gravement malade, et le cheval deviennent amis. Ils décident de l'héberger dans l'appartement. À cause d’un policier véreux, le cheval est enlevé au profit d’un propriétaire de haras. Les enfants le libèrent, s’enfuient avec lui et traversent ainsi tout le pays. S'ensuit une course poursuite entre les policiers qui recherchent l'animal, les travellers qui recherchent les enfants, et les trois amis qui tentent désespérément d'échapper aux poursuivants.

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 21:35
Un " taxi mauve" ( 1976 ) est un film d'Yves Boisset avec Charlotte Rampling et Philippe Noiret dans les roles principaux, tiré d'un roman de Michel Déon.




 Un des premiers films français  à placer au coeur d'une intrigue psychologique les paysages etranges et envoutants de l'Irlande rurale des années 70. ...où les personnages sont en osmose avec l'introspection à laquelle incite la lande irlandaise.
 

Résumé :

L'arrivée de Sharon bouleversa l'existence d'amitié et de silence que Philippe Marchal, réfugié en Irlande à la suite de la mort de son fils, partageait avec Jerry, cadet d'une famille de milliardaires américains, provisoirement exilé sur la terre de ses ancêtres. Sharon venait couver son frère, "Baby Jerry", à moins qu'elle ne voulût, un temps, étouffer sous une simplicité rustique son incessante futilité. Ce fut elle qui chancela, d'ailleurs, sous l'effet du sentiment vrai qu'elle se découvrait à l'égard de Marchal, lequel se plaisait à croire obstinément qu'il avait perdu le goût de vivre. Jerry, lui, sortant de sa réserve, filait le parfait amour avec la mystérieuse Anne, sans vouloir comprendre les manigances spéculatives du père de la jeune fille, Taubelman, vieil excentrique tricheur et omniscient aux rodomontades pittoresques et agaçantes... Au volant de son étrange voiture, le docteur Scully, ce joyeux philosophe, poussait ces êtres égarés vers leur destin. Anne, partie avec Jerry, ne put fuir l'amour incestueux de Taubelman et revint à lui pour toujours, sans doute. Curieusement, Jerry s'en consola. Sharon, un peu plus hautaine, un peu plus meurtrie, repartit vers sa solitude dorée. Marchal, lui aussi, quittait l'Irlande mais avec l'espoir au bout de sa route. Et le taxi mauve du docteur Scully continuait inlassablement de sillonner les routes...


 
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 20:57


Le côté sombre de l'Irlande est souvent l'expression de l'extrême dévotion au Catholicisme dont le pays fit preuve jusqu'à une époque récente. Echo de cette Irlande " là" dans le film
"the magdalene sisters" qui raconte cruement et douloureusement comment les filles perdues, en Irlande, etaient condamnées à l'enfermement par le clergé...Une histoire vraie qui defraya la chronique dans les années 90. Quand ferma la dernière de ces institutions d'un goût douteux....

Le film est directement inspiré de l’histoire des Couvents de la Madeleine. Dans ces établissements, créés en Irlande au XIXe siècle, les filles considérées comme perdues par leurs familles y étaient placées pour expier et racheter leurs péchés. Elles étaient des femmes violées, des jeunes mères, des orphelines et devenaient blanchisseuses...Un façon allégorique de laver leur souillure. 





Résumé du film :
République d'Irlande, dans le comté de Dublin, en 1964, le destin croisé de trois jeunes femmes :
Lors d'un mariage, Margaret est violée par son cousin. La honte s'abat sur toute la famille. Au petit matin, le curé de la paroisse vient la chercher.
Bernadette est pensionnaire dans un orphelinat. En grandissant, devenue jolie, elle suscite la convoitise des jeunes gens du quartier. Considérant que sa nature et son caractère la destinent au pire, la direction de l'orphelinat la confie alors à l'unique institution susceptible de la maintenir dans le droit chemin.
Rose, qui n'est pas mariée, vient de donner naissance à un petit garçon. Séparée de son bébé, elle est emmenée au couvent.
C'est ainsi que Margaret, Bernadette et Rose se retrouvent dans un des Couvents de la Madeleine, en étant immédiatement confrontées à Sœur Bridget, qui dirige l'établissement et leur explique comment, par la prière et le travail, elles expieront leurs péchés et sauveront leur âme.

 

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